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La Dépêche du Midi Ariège du 03 juillet 2016 

Pascal Nobécourt vient de publier chez «Roc du Ker», la maison d‘édition massatoise de Djalla-Maria Longa, son premier récit de vie : «Fils de banlieue, de la haine à l‘amour». Pascal Nobécourt participera dimanche prochain au salon du livre de Massat pour présenter et dédicacer son ouvrage, véritable message de paix, de tolérance et d‘amour. «C‘était comme un devoir de mémoire, pour ceux qui sont morts à côté de moi quand je vivais là-bas, pour ceux qui n‘ont pas eu la chance de s‘en sortir et pour ceux qui y vivent encore». Pascal Nobécourt habite aujourd'hui à Tarbes mais il a passé toutes ses jeunes années en Seine-Saint-Denis, dans un environnement familial compliqué, avec la tentation de la délinquance à chaque coin de rue. Une banlieue où «il n‘était pas bien vu d‘être un enfant studieux».

Alors, écrire un livre quand on s‘est construit dans ce contexte n‘est pas une mince affaire. Mais l‘homme est capable de beaucoup et quelques belles rencontres lui ont aussi donné l‘élan : André Poecker, son formateur à l‘A.F.P.A. (Association pour la formation professionnelle des adultes) dont il loue la «capacité à valoriser les individus en toute simplicité», ou celle avec Marc Vella, le pianiste nomade et écrivain qui préface son livre, un «donneur d‘ailes» comme l‘appelle Pascal Nobécourt.

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Arrêter de stigmatiser les banlieues

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L‘écriture de «Fils de banlieue» a débuté en 2013, avec tout de suite l‘envie de «sensibiliser» le lecteur, pour arrêter de stigmatiser les banlieues. Le problème «est complexe» avoue Pascal Nobécourt mais «mon envie est de souligner ce qu‘on a en commun, plus que nos différences» et de rajouter «dans ce livre je n‘ai pas cherché à culpabiliser qui que ce soit, mais plutôt à réunir les énergies et les forces pour éviter ce que j‘appelle la misère humaine. Je témoigne de ce que j‘ai vécu mais depuis j‘ai rencontré d‘autres personnes qui ont vécu dans d‘autres endroits, et parfois dans des petits villages, et qui ont subi le même rejet, parce qu‘elles sont différentes. C‘est en ça que je crois que mon livre est universel».

Pascal Nobécourt a croisé Djalla-Maria Longa sur un salon du livre, encore «une belle rencontre» résume le jeune auteur avant de confier qu‘il pense de plus en plus poursuivre l'écriture pour toujours faire passer des messages. Pascal Nobécourt souhaite aussi animer des conférences, aller à la rencontre des gens, pour construire ensemble un monde meilleur.

Carine Aubin

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Contact : www.editionsrocduker.fr

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La dépêche du midi Hautes-Pyrénées  du 24 Sept. 2016

Pascal Nobécourt est né en Seine-Saint-Denis. Le «9-3», comme on dit aujourd'hui de cette banlieue de la couronne parisienne à la sulfureuse réputation. Aujourd'hui installé à Tarbes, il vient de publier «Fils de banlieue», récit de ses années difficiles, où il explique comment il s'est sorti de cette spirale de violence et de pauvreté.

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Réparer les erreurs

Une réflexion également sur l'évolution de la société contemporaine, sur les méthodes que nos hommes politiques devraient employer pour inverser la tendance. «Il faudra des décennies pour réparer les erreurs commises», annonce-t-il d'emblée. «De toute façon, les politiques savent bien qu'ils ne récolteront pas les fruits de ces programmes, la majorité des jeunes de banlieue ne votant pas.» Après une enfance, hélas ! classique au pied des barres d'immeubles, Pascal Nobécourt a tout de même réussi à échapper à la grande délinquance ou à la toxicomanie qui ont fauché pas mal de ses amis. «Deux choses m'ont ouvert les yeux, poursuit-il. Tout d'abord, le service militaire. Ce fut pour moi un déclic, une ouverture sur les autres. À ce propos, je pense que proposer à tous nos jeunes un service civique serait une excellente idée. La culture, ensuite, m'a énormément apporté. ça m'a aidé à voir en moi, c'est un véritable outil pour progresser.» Adepte de la philosophie bouddhiste, Pascal Nobécourt se veut aujourd'hui porteur d'un message de tolérance et de paix.

Philippe Abetel

La dépêche du midi Hautes-Pyrénées  du 28 Oct. 2016
Samedi, de 15 heures à 18 heures, à l'espace culturel Leclerc, Pascal Nobécourt dédicacera son premier récit de vie, «Fils de banlieue, de la haine à l'amour». Présent, le 8 octobre, au Salon du livre, à la médiathèque, il a raconté son parcours : «Cet ouvrage est un message de paix, d'amour et de tolérance. Ce sont 25 années de ma vie décrites en banlieue, à Saint-Denis, dans un environnement familial pas toujours très facile et où la tentation de la délinquance est toujours présente à chaque coin de rue. J'ai fait de belles rencontres qui m'ont aidé à m'en sortir et, de ce fait, j'ai eu envie plus particulièrement de sensibiliser les lecteurs afin que ne soient plus stigmatisées les banlieues». Pascal Nobécourt vit aujourd'hui dans les Hautes-Pyrénées et raconte cette tranche de vie avec des témoignages très forts, où il est parfois question de pardon, et une réflexion sur le mieux vivre ensemble pour construire un monde meilleur. Cet ouvrage est paru aux éditions Roc du Ker de Djalla-Maria-Longa, à Massat, en Ariège.
Simone Beugin

Le petit journal des Hautes-Pyrénées du 06 Juin 2017

Ce mois-ci à la médiathèque, vous sont proposées des rencontres d’auteur, la première se tenait ce samedi 3 juin avec Pascal Nobécourt. Cet auteur a échangé avec un petit groupe pendant près de deux heures sur son livre « Fils de Banlieue » et par conséquent sur les événements actuels de la société française mais aussi ceux du monde. Ce livre, s’est son témoignage, c’est l’histoire de sa vie en banlieue, pas toujours facile, où la violence et la délinquance sont bien présentes. Il y raconte ce qui l’a vu, ce qui l’a vécu et ce que la cité a engendré en lui,  une haine et une révolte contre la société. Mais c’est aussi des rencontres qui l’ont aidé à mieux comprendre le monde dans lequel il vivait et à mieux s’aimer et aimer les autres. Aujourd’hui, Pascal Nobécourt est un homme nouveau qui a choisi un autre chemin que la violence, c’est celui de la bienveillance et de l’amour de soi et des autres et souhaite le même avenir pour ces jeunes de banlieue qui comme lui sont démunis face à une société qui ne les comprend pas et qui les aident maladroitement. Différents sujets ont été abordés comme l’inégalité scolaire et les réformes politiques, le racisme, l’image véhiculée par les médias et la société de ces cités et de ces jeunes, le fiasco du remplacement de la police de proximité par la BAC (Brigade Anti Criminalité), alors que celle-ci jouait un rôle de médiateur, ou encore le radicalisme chez les jeunes… Aujourd’hui, des mesures sont prises pour tenter de changer les choses, faisons en sorte que nos petites villes et communautés continuent ce travail par le biais d’associations, d’animations culturelles et sportives, dans un but de réconciliation, de paix et de mieux vivre ensemble.

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